Exercice 4 - Mensonge et vérité


                                                                          Souvenirs de famille

            Vol de nuit pour Paris, nous atterrissons à l’aéroport Charles de Gaules en octobre 2004. Quelques jours dans la ville lumière pour gravir les 674 marches de la Tour Eiffel, découvrir les amulettes, momies et sarcophages du musée du Louvres et pour photographier la petite Joconde du grand Léonard. Les ventres creux ont été bien remplis de chouquettes, marrons grillés, crêpes au nutella et de baguettes jambon-beurre. Le restaurant Quick, fier compétiteur de McDonald a été visité plusieurs fois. Une courte visite à la cathédrale Notre-Dame et dans les jardins du ont marqué la fin de notre séjour dans la capitale.

             Nous partons en Normandie dans un voiture de location. Sur la plage Juno, nous marchons pieds nus sur les traces de notre aïeul, qui y avait déposé les siens à la fin de la guerre en 1944. Nous sommes en octobre, il fait gris et la place est vide de ses touristes. Les enfants jouent à se lancer du sable, à ramasser des couteaux, une sorte de coquillages et à patauger dans l’eau froide de la Manche. Au loin, nous apercevons le drapeau canadien.

            Nous visitons Le grand Blockhaus, un musée recréant un poste de commandement de tirs allemands. Nous regardons des photographies d’époque, des courts métrages, des cartes, des armes de guerre. Nous voyons l’océan par les trous des meurtrières, touchons aux canons et aux tétraèdres en béton qui ont servis d’obstacle aux barges lors du débarquement. Quelques artéfacts ont été laissés sur la plage et nous imaginons les scènes que les soldats ont dû vivre.

             À la fin du jour, nous nous sommes attablés devant un grand plateau d’huîtres et de coquilles St-Jacques. Nous avons parlé d’amour et de la chance d’être là, ensemble pour continuer l’histoire.

                                                                        Voyage d’affaires

            En juin 2018, j’accompagne ma patronne Pascale au Pérou pour rencontrer des fournisseurs de laine d’alpagas. Après deux escales à New York et à Miami, nous atterrissons à l’aéroport Jorge Chavrez à Callao. Nous roulons une heure en taxi vers Lima où nous avons réservé un hôtel. Pascale parle espagnol et peut négocier facilement le prix de la course en dollars américains. Nous sommes logées en plein cœur de la vieille ville à proximité d’une multitude de petits restaurants et de boutiques colorées.      

            Nous visitons à pied le monastère San Francisco, le palais du gouverneur et la cathédrale qui abrite des œuvres d’art incroyables. Nous allons au musée Larco Herrera où nous découvrons les trésors des Incas, de magnifiques objets d’or anciens et de pierres précieuses représentant le dieu soleil. Il y a une même une petite salle rigolote où sont présenté des poteries érotiques. 

            À l’heure de l’apéro, nous dégustons sur les terrasses des restaurants, leur boisson nationale fait de pisco, citron vert, sucre en poudre, blanc d’œuf et glace pilée. Des musiciens habillés de costumes traditionnels jouent de la musique sur des airs de marinera, la danse du pays.

            Nous quittons Lima par un vol intérieur vers Crisco de Pisa où nous attend notre hôte Jose. Il viendra nous accueillir au marché indien Pisac et nous logerons chez lui. Il profite de la saison estivale pour vendre sous un kiosque, sa laine et des bonnets péruviens Chullo que les femmes de sa famille ont tricoté pendant la saison froide. Pascale espère en acheter pour sa boutique. Nous faisons 45 minutes de trek pour se rendre à sa casa où Luz, sa femme nous attend avec un plat fumant de bœuf. Les paysages colorés et la chaleur de ces habitants m’invitent à y retourner un jour.

            

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