au rythme des tambours
les araignées piétinent les
fondations
son rire gras retentit
un corps un
esprit
m’emprisonne
jouissant de fatigue
je me terre
sous les débris des
années
tout se serre autour des
gorges assoiffées de couleurs
les étoiles funèbres ne
s’émerveillent plus
je regarde le ciel déjà
mort
mes ailes s’évadent à mes
expirations
déjà sèches de vie
ne peuvent plus soulever
mon poids
la nature a oublié l’automne
les feuilles tombent
encore vibrantes d’été
l’orange ni le rouge ne
sont fêtés
sueur aux tremblements
j’étire la peau de ma
cage
Commentaires
Enregistrer un commentaire