Disney :
Des costumes mouvants envahissent notre vision, en sortant de Magic Kingdom. Il fait déjà noir, mais la chaleur sommeille toujours autour de nous. Mon grand et beau Buzz reste près de moi, main dans la mienne. Beaucoup regardent nos costumes qui ne font aucun sens ensemble. Je m’en fiche. Je suis avec mon plus beau maquillage et costume de Jack Skellington. Je suis la plus heureuse, la meilleure soirée de ma vie. Je viens de rencontrer mon personnage préféré, et il a remarqué mon habit et mon tatouage de Sally et lui. En sortant du bâtiment, la parade commence tout juste. Nous les voyons tous passer, même Buzz l’Éclair, qui salue Olivier d’une façon différente des autres. Il est aux anges, une soirée parfaite, et pourtant... Nous partons, exténués, vers la cantine de l’hôtel. Nous attrapons nos pizza et les mangeons directement dans la chambre. Je me démaquille de mes traits squelettiques pour revenir à moi-même. Je ne veux pas que la soirée finisse. Olivier me demande de sortir les boites dans la poubelle, dehors. C’est étrange, car c’est toujours lui qui préfère jeter les déchets. Je ne pose pas de question et part dans la nuit chaude, descendre les escaliers jaunes, pour tout jeter. Je remonte en deux secondes et me dirige vers le lit pour m’y étendre. Olivier m’appelle, je me retourne, et le voit un genou à terre, une boite à la main.
-Veux-tu m’épouser, Chiara Palumbo?
Je ne le crois pas complètement sur le moment. Je lui en parle, depuis des mois, et il me disait ne pas être prêt. Je pleure, il pleure. Je dis oui. Je l’aime. La meilleure soirée de ma vie...
Sicile :
Maman me prend la main. Je la regarde avec admiration de mes yeux d’enfant. On est habillé de la même robe blanche, et des mêmes chaussures. J’adore être assortie avec elle. On se dirige dans le salon, où toute la famille se trouve : Nonna, tantine et tonton, avec les cousins, et papa, avec ma sœur et mon frère. Tous prêt pour la dernière soirée au restaurant, avant le retour en Belgique. Ils finissent tous leurs verres d’apéro et nous sommes partis. Nonna est avec papa, à l’avant, et nous les suivons. Le restaurant est à cinq minutes de marche de la petite maison de Nonno. Il fait nuit noire, et un vent frais s’installe sur mes petites épaules frileuses. Je ne veux pas rentrer à la maison, je suis déjà à penser au départ du lendemain, que la soirée n’est pas encore finie. La petit pizzeria, où nous avons passé nos soirées, se retrouve face à nous. Le propriétaire salut papa en italien et nous montre du doigt notre table habituelle, face à la Grand Place. Il dépose les menus face à chacun, mais je sais déjà quoi prendre : les gnocchis maison sauce bolognaise et basilique. Les verres de vins servis aux adultes, et les jus aux plus jeunes, on tchin à notre dernière soirée. Je ne veux pas partir...
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