Après le voyage autour de la chaise

Tu restes lovée Sous le velours noir de tes paupières. La voix s’est tue sa volupté, envolée. Tu te souviens De tes bras arabesques Comme des vagues Sur du sable S’étalent et se retirent. Tu t’abandonnes fluide à ton souffle Seul bruissement dans la soie du silence. Et tu ne veux plus Que les pensées Refassent effraction Dans le brut et bruyant éclat du jour Là où les gestes se saccadent et se fragmentent.

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