C’est dans ce petit boisé que tout s’est terminé
Ta main enveloppant la mienne, tes doigts chauds et rugueux
Nos pas résonnant dans le crépitement des feuilles mortes
Et ce silence assourdissant que j’aurais voulu faire taire
Mon regard à la recherche du tien
Tes yeux qui se cachent
Mon cœur qui déraille
Tu me fais face
Mon âme qui défaille
Des mots murmurés dans un tremblement
J’ai froid
Je suis parcourue de spasmes
Tes lèvres qui consolent mes larmes
Et puis tu as disparu
Évaporé
Moi devenue petit paquet de chagrin au pied de cet arbre
Et cet arbre témoin de mon plongeon dans le vide
J’y ai accroché un petit soleil brillant
Pour que toi et moi vibrions à jamais sur la frontière de ce néant
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