ma
vue s’embrouille mes bras traînent derrière un corps sans vie
le
silence m’étouffe j’anticipe la blancheur je dois m’accrocher au vide avant de
tomber
le froid crispe ma peau affaiblit mes sens le vertige me garde vivante
je
vois une chute s’écrouler au loin entre mes doigts
mon
corps lentement
Commentaires
Enregistrer un commentaire